Entretenir des relations avec ses ascendants est un droit de l’enfant... sauf si c’est contraire à son propre intérêt.Le droit de voir votre petite-fille, et réciproquement, le droit de votre petit-fille de voir ses grands-parents, peut être fixé par le juge aux affaires familiales. Mais des solutions plus « conciliantes » existent. Elles permettent d’éviter une longue procédure judiciaire et des tensions inutiles.
Quelles solutions pour nouer ou renouer une relation avec ma petite-fille ?Impartial, indépendant et qualifié, le médiateur familial est un tiers qui favorise la communication et gère les conflits dans le domaine familial.Si vous optez pour la
médiation familiale, vous suivrez le parcours suivant :
- un entretien d’information, pour fixer les objectifs et les thèmes qui seront abordés. Au terme de cette première étape, vous êtes libre de vous engager ou non dans une médiation familiale ;
- six à dix entretiens dont le contenu varie en fonction des thèmes abordés ;
- la demande d’homologation par le juge, si vous aboutissez à un accord.
C'est le juge aux affaires familiales qui décide d'accorder ou non à l'enfant,
dans son intérêt propre, le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses ascendants, donc avec ses grands-parents. Il apprécie concrètement - ce n'est donc pas au regard d'un modèle de grand-parent idéal que le juge tranche - si dans l'intérêt de votre petite-fille, il est nécessaire d'encadrer, voire de suspendre vos relations avec elle. Dans votre cas,
le fait que vous ayez rompu les liens avec votre fille n'implique pas qu'il est contraire à l'intérêt de votre petite-fille d'entretenir une relation avec vous, à partir du moment où celle-ci est matériellement et affectivement satisfaisante.Par contre, si par exemple vous dénigrez les parents de votre petite-fille devant elle, ou si votre conflit avec ses parents est susceptible de l'atteindre directement ou indirectement, le juge peut décider d'aménager ou de suspendre vos relations.
Le juge peut établir un droit de visite ou encore un droit de correspondance, mais il peut aussi estimer que toute relation entre vous et l’enfant est défavorable et s’y opposer.
Référence(s) juridique(s)
Publié par Allianz PJ le 31/01/2017 - Dernière modification le 17/02/2021